Pour les gourmets les plus avertis ou les dévoreurs de pâtes, une passoire désigne un ustensile de cuisine percé de petits trous servant à égoutter les aliments et à filtrer les liquides. L’immobilier s’est emparé de ce jargon culinaire en lui apposant l’adjectif « thermique » ou « énergétique ».
Depuis, une passoire thermique désigne un bien immobilier dont la consommation énergétique est trop élevée. En d’autres termes, l’expression qualifie un appartement ou une maison mal, voire très mal isolée.
Le site officiel de l’administration française précise de quels chiffres l’on parle pour qualifier ou non un bien de passoire thermique. Concrètement, et à compter du 1er janvier 2023, « un logement sera qualifié d'énergétiquement décent lorsque sa consommation d'énergie (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation, refroidissement...), estimée par le DPE et exprimée en énergie finale par mètre carré de surface habitable et par an, sera inférieure à 450 kWh/m2 en France métropolitaine ».
Conséquence ? Si les chiffres de votre bien dépassent ces 450 kWh/m2, alors vous aurez l’interdiction de le proposer à la location dès 2023.
Une étude signée Fidéli s’est basée sur les DPE réalisés entre 2017 et 2018 par l’Ademe. En Île-de-France, le pourcentage de passoires énergétiques s’élevait à :
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